Prologue

du guide "Force de plantes fraîches et d'or"

Dr méd. Jürg Reinhard, naturopathe, physicien et guide de montagne suisse.

Les enfants ignorent lorsqu’ils s’endorment le soir qu’ils vont se réveiller le lendemain matin. Nous, les adultes, sommes comme les enfants ! Nous ne savons pas que lorsque nous mourrons, nous nous réveillerons pour une nouvelle vie.

Chaque battement du pouls est une petite mort et chaque inspiration est une douce incarnation et excarnation. Chaque nuit est un voyage dans l’au-delà, chaque vie est une inspiration dans le devenir de l’homme. Les cultures sont le souffle de l’organisme qu’est le monde. L’année platonique du monde est une pulsation. Elle dure environ 25'000 ans. Les poumons respirent 25'000 fois par jour, la vie dure 72 années, ce qui signifie qu’une minute dans l’année du monde platonique est constituée de 360 minutes mondiales.

Lorsque je me réveille le matin, ma vie avec les tâches de la veille se dresse devant moi. C’est ainsi que ma vie du jour précédent trouve sa contribution dans ma vie d’aujourd’hui. Je n’arrive pas à échapper aux problèmes de la vie.

Les médicaments ne devraient jamais étouffer notre conscience. Inhiber et bloquer les problèmes auxquels nous sommes confrontés enlèvent tous sens à la vie. Les devoirs sont seulement reportés et en n’aucun cas résolus. Les maladies sont particulièrement indiquées pour nous aider à découvrir les tâches aveugles dans notre propre vie. La maladie est le grand producteur de conscience. Elle peut être l’équivalent de processus nécessaires au devenir humain.

La maladie n’est pas une ennemie ; elle peut être la meilleure amie et traduire des processus de guérison. Face à la mort d’une personne à la suite d’une maladie grave, on a très souvent l’impression devant son lit de mort que cette personne a vaincu sa maladie en mourant. Le sentiment qu’une souffrance va au-delà de la mort peut toutefois exister. Cela vaut d’être exactement reconnu, faute de quoi, l’escamotage des problèmes est facilement confondu avec la vraie guérison.

Guérir un patient sans qu’il n’y ait contribué personnellement n’est pas la guérison, mais c’est tromper le patient. Cette conclusion faisait partie du savoir de chacun à l’époque d’Aristote. Le temps doit revenir, où la haute conscience de l’homme remplacera à nouveau les médecins. A l’avenir, chacun devrait prendre de plus en plus ses propres responsabilités, car chacun est en mesure en tant qu’adulte d’être responsable de lui-même.

Admirez la danse sublime des plantes médicinales en 3D : 3 minutes de splendeur !